Les chemins de fer « ont besoin de l’influence publique et privée pour prospérer »

Selon un nouveau plan, la création d’un chemin de fer prospère pour la Grande-Bretagne devrait impliquer une approche du « meilleur des deux mondes » avec les opérateurs du secteur privé et la responsabilité publique.

L’organisme industriel Rail Partners a exhorté les politiciens à attirer à nouveau les passagers vers le rail et à restaurer les millions de livres sterling de revenus perdus en raison de la pandémie de coronavirus.

Il a publié un Manifeste en cinq points pour le rail avant le discours annuel de George Bradshaw à Westminster la semaine prochaine, au cours duquel les conservateurs et les travaillistes exposeront leurs plans respectifs pour le secteur.

La stratégie appelle à un nouveau modèle contractuel qui transfère la prise de décision de Whitehall aux opérateurs, permettant à ces derniers d’utiliser leur « expertise commerciale » pour répondre aux besoins des passagers.

Il n’est pas nécessaire qu’il y ait un choix binaire

Andy Bagnall, partenaires ferroviaires

C’est « la meilleure façon » de développer le chemin de fer et d’offrir le meilleur rapport qualité-prix aux contribuables, a affirmé l’organisation.

Le manifeste recommande de permettre aux opérateurs de se faire concurrence sur des itinéraires plus longue distance, ainsi qu’une « refonte » des tarifs et de la billetterie pour garantir aux passagers le meilleur rapport qualité-prix pour leur voyage.

Le document plaide en faveur de davantage d’investissements dans les infrastructures de fret ferroviaire et d’incitations pour les entreprises à retirer le fret des routes.

Il appelle également à une législation visant à créer un nouvel organisme chargé de superviser les chemins de fer et qui soit responsable devant le public.

Andy Bagnall, directeur général de Rail Partners, a déclaré : « Notre Manifeste pour le rail est un plan en cinq points, soutenu par les compagnies ferroviaires, pour que les chemins de fer puissent à nouveau exploiter tout leur potentiel pour la Grande-Bretagne.

« Cela donne à celui qui formera le prochain gouvernement un ensemble clair de priorités pour mener à bien les réformes et remettre les chemins de fer sur la voie de la croissance.

« Le public n’est pas très intéressé par la façon dont nos chemins de fer sont structurés ou organisés, il veut simplement avoir des trains qui circulent à l’heure et des tarifs qui lui offrent le meilleur rapport qualité-prix pour son voyage.

« Il n’est pas nécessaire d’avoir un choix binaire entre un monopole ferroviaire aux mains du secteur public et un monopole ferroviaire qui favorise la concurrence et l’innovation en exploitant l’expertise commerciale des opérateurs du secteur privé.

« Nous avons besoin du meilleur des deux mondes, ce qui signifie axer le système sur les passagers et les clients fret en donnant aux opérateurs les moyens de répondre à leurs besoins et en créant un organisme unique responsable afin que le public sache qui est aux commandes. »