Le leader du TUC accusera les conservateurs d’avoir « brisé la Grande-Bretagne ».
Dans son discours d’ouverture au congrès du TUC à Liverpool, le secrétaire général Paul Nowak affirmera que « plus rien ne fonctionne dans ce pays et que personne au sein du gouvernement ne s’en soucie ».
Il dira : « Ils ont eu 13 ans pour réparer le béton qui s’effrite dans nos écoles, mais cinq jours avant le nouveau trimestre, ils disent aux écoles qu’elles ne peuvent pas ouvrir.
« Parce que – et je cite le secrétaire à l’Éducation – tout le monde s’est assis sur le cul.
« Pourriez-vous penser à une métaphore plus parfaite pour ce gouvernement ? Une crise qu’ils ont provoquée, mais quelqu’un d’autre en est blâmé.
« Pourtant, ce gouvernement, qui ne peut pas garder nos rivières propres, ni faire circuler les trains à l’heure, ni gérer un NHS fonctionnel, peut trouver le temps d’attaquer le droit de grève. »
M. Nowak a attaqué la nouvelle loi controversée sur les grèves, qui sera débattue lors de la conférence de lundi.
Il dira : « Le droit de grève est fondamental. Sans le droit de retirer nos travailleurs, ils deviennent jetables, remplaçables et exploitables.
« Cette nouvelle loi n’a pas pour objectif de préserver les services au public.
« Il s’agit de nous dire de revenir à notre place et de ne pas exiger mieux.
«Eh bien, cela n’arrivera pas – pas sous notre surveillance.
«Nous avons combattu leur attaque contre le droit de grève au Parlement et nous la combattrons devant l’OIT (Organisation internationale du travail) et devant les tribunaux.
« Lorsque le premier travailleur sera licencié pour avoir refusé de travailler un jour de grève, nous le combattrons sur les lieux de travail et sur les lignes de piquetage.
« Ce mouvement le combattra chaque jour jusqu’à ce qu’il soit abrogé. »
Le TUC rapporte le gouvernement à l’organisme de surveillance des droits des travailleurs des Nations Unies au sujet de la nouvelle loi.
M. Nowak a déclaré que l’organisation syndicale porterait plainte auprès de l’OIT parce que la législation garantissant des niveaux minimum de service lors d’une action revendicative « est très en deçà » des normes juridiques internationales.