Carolyn Hax : Que faire des cadeaux si « minables » qu’ils semblent insultants ?

Adapté d’une discussion en ligne.

Chère Caroline : Un cadeau peut-il être une insulte ? Pour mon 80e anniversaire, ma belle-sœur m’a offert deux torchons en sac de farine. Ils avaient un imprimé fleuri. Une autre fois, une amie m’a donné une petite tortue en plastique avec « Love » imprimé dessus (de sa collection de tortues). Un autre ami m’a donné une boîte de billets en papier du magasin à un dollar. Tous les trois ont de l’argent.

J’essaie de faire des cadeaux attentionnés, et ces cadeaux minables semblent transmettre un message : je ne me soucie pas assez de vous pour vous offrir un beau cadeau. dois-je réagir lorsque je reçois un tel cadeau ?

Insulté: A voix haute : « Merci ! »

À vous-même : « Merci, mes étranges amis, que j’aime malgré votre totale incompétence à faire des cadeaux. »

L’amitié est trop importante pour dépendre d’un seul point de données.

Et oui, un cadeau peut être une insulte, mais il est facultatif que vous l’acceptiez comme tel. Je me baserais sur le contexte, pas sur le cadeau lui-même.

· En tant que personne ayant des goûts spécifiques et plus de choses que d’espace, quelques jolis torchons à vaisselle sonnent comme un joli cadeau. La tortue ressemble à quelque chose que je regarderais et penserais à mon ami. Et les notes sonnent comme une tentative de donner un cadeau utilisable. Donc, je ne vois pas tant des cadeaux totalement irréfléchis que des tentatives de répondre à la question séculaire de « Qu’est-ce que vous donnez à quelqu’un qui n’a besoin de rien ? »

Chère Caroline : puis-je répondre utilement aux questions de mon fils? Il a 23 ans et est au collège. Il n’arrête pas de soulever des questions de santé mentale, de me demander mon point de vue à leur sujet, puis de se blesser ou de s’énerver quand je dis ce que je pense. Je veux garder la ligne ouverte mais je trouve que rien de ce que je dis n’est acceptable. Des idées ?

Parent: Ça dépend de ce que tu penses, non ? Si vous lui dites que vous pensez que la dépression est un faux mot pour la paresse, alors je peux voir qu’il s’en offusque.

Supposons que vous n’ayez donné que des réponses sensibles et factuelles. Pour savoir pourquoi ils n’ont pas été bien reçus, commencez à poser des questions. Découvrez – doucement – ​​pourquoi il veut votre point de vue sur ces choses, quel est son point de vue et comment vous pouvez lui être plus utile.

Je veux dire, cette ligne d’enquête elle-même n’est-elle pas un drapeau d’une certaine couleur ? Ça ne vous dit pas qu’il a du mal ?

Il existe des façons réfléchies de demander : « Vous avez soulevé ce problème plusieurs fois récemment. Puis-je vous demander ce que vous pensez ?

Et s’il continue de vous interroger : « J’hésite à répondre, car je sens que vous cherchez une réponse précise. Je ne suis pas non plus un expert, donc j’aimerais en savoir plus sur ce dont vous avez besoin avant de dire quoi que ce soit d’autre.

· Avec ma fille d’une vingtaine d’années, lorsqu’elle pose une question [like this], je lui demande toujours : « Voulez-vous mon opinion, voulez-vous que je vous écoute, ou y a-t-il autre chose que vous aimeriez que je fasse ? » Cela a fait une énorme différence dans notre communication. La plupart du temps, elle veut juste fulminer, mais elle écoute pleinement mes opinions quand elle le souhaite.