Les marchés ont été stimulés après que We Soda, le plus grand producteur mondial de carbonate de soude naturel, utilisé pour fabriquer du verre, a confirmé son intention de coter ses actions à la Bourse de Londres.
Il s’agit de la plus grande offre publique initiale (IPO) pour la Grande-Bretagne cette année après une forte baisse du nombre d’introductions en bourse.
L’introduction en bourse devrait rapporter jusqu’à 800 millions de dollars américains (645 millions de livres sterling) à la société turque.
We Soda a déclaré qu’il utiliserait 500 millions de dollars américains (403 millions de livres sterling) pour rembourser une partie de sa dette et le reste pour l’usage général de l’entreprise.
Nous avons reçu un intérêt considérable de la part d’investisseurs potentiels, ce qui nous donne la confiance nécessaire pour confirmer notre intention d’entreprendre une introduction en bourse de notre société à la Bourse de Londres.
Il prévoit de vendre au moins 10% de ses actions pour se qualifier pour les indices FTSE, ce qui pourrait éventuellement le voir rejoindre le FTSE 100.
L’entreprise pourrait être évaluée à 7,5 milliards de dollars américains (6 milliards de livres sterling), selon les rapports.
Le directeur général de la société, Alasdair Warren, a déclaré qu’il y avait eu « un intérêt considérable de la part d’investisseurs potentiels, nous donnant la confiance nécessaire pour confirmer notre intention d’entreprendre une introduction en bourse » à la Bourse de Londres.
We Soda a déclaré que le carbonate de sodium est un ingrédient essentiel dans la fabrication du verre, ainsi que pour la fabrication de panneaux solaires, de carbonate de lithium utilisé dans les batteries de véhicules électriques et de détergents en poudre.
M. Warren a déclaré que le processus de production à faible coût et durable du groupe constitue une « proposition d’investissement convaincante » et s’est engagé à distribuer des dividendes « attrayants » aux actionnaires.
Cette décision est un coup de pouce bienvenu pour les marchés qui ont traversé une période calme en ce qui concerne les nouvelles inscriptions.
Le géant de la comptabilité EY a déclaré que le marché boursier de Londres avait connu un début d’année très lent, cinq entreprises n’ayant levé que 81 millions de livres sterling au cours des trois premiers mois de l’année.
Le produit marque une baisse de 80% par rapport à la période équivalente en 2022 et environ 99% de moins que les niveaux records observés au même trimestre en 2021.
Certaines entreprises ont porté un coup à la Grande-Bretagne en choisissant plutôt de vendre des actions sur des marchés étrangers rivaux.
La société technologique basée à Cambridge, Arm, a particulièrement ébouriffé lorsqu’elle a annoncé qu’elle poursuivrait une cotation en bourse uniquement aux États-Unis cette année.
Les projets de la société, détenue par le géant japonais de l’investissement SoftBank, sont intervenus malgré le lobbying intense des premiers ministres et membres du cabinet successifs.